Le conte se rit des modes, des époques et des frontières. L’air de rien, il s’installe chez les conteurs, les habite, les nourrit et les embarque parfois dans les rêves et les possibles. Une histoire d’hier, dite aujourd’hui pour demain.
Débuts et premiers succès…
1990 : Après s’être successivement formés à l’art de conter avec Agnès Chavanon, Michel Hindenoch, Gérard Potier et Pascal Quéré nous créons avec deux amis passionnés de contes et une flûtiste, la première troupe de conteurs amateurs de notre département, les Tailleurs de mots. Très vite le succès sera au rendez-vous. MJC, écoles, centres de loisirs, veillées dans les villages, nous allons dès lors raconter pour les jeunes et les adultes. Nous sommes alors invités au Printemps du conte, organisé par la bibliothèque départementale du Tarn et la BM de Mazamet.
Le printemps du conte fait un tabac dans les campagnes tarnaises. Des centaines de personnes, tous les week-ends, se précipitent pour écouter les histoires facétieuses ou philosophiques des Tailleurs de mots. »( La dépêche du midi 9 avril 1992)
Après la dissolution des tailleurs de mots, quelques années plus tard, nous continuerons seuls l’aventure et contons désormais en duo. Nous retrouvons alors Le printemps du conte et sommes invités à Tarn en poésie et au festival de théâtre d’Albi avant de participer aux premiers Contes en balade en forêt de Sivens.
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…et ensuite? Les contes toujours…
Notre travail de création se poursuit, une dizaine de spectacles de contes vont voir le jour. Le premier « La colère des contes oubliés » sera publié avec le concours de la mairie d’Albi. Le Noctambule et surtout le théâtre de la Croix-Blanche continuent de nous faire confiance et nous accueillent régulièrement. Nous y jouerons les premières de tous nos spectacles, accompagnés par un public toujours aussi fidèle. Nous continuons nos activités en direction des scolaires comme nous le faisons encore aujourd’hui. Nos premières publications nous amènent à participer aux salons du livre jeunesse.
...mais aussi les chemins de traverse.
En partenariat avec « Chantaisie »nous racontons Ferrat et Barbara.
En compagnie d’Aurore, comédienne et Marie-Noëlle conteuse, des vies de femmes se racontent: (ces spectacles ont reçu le soutien de la délégation régionale aux droits des femmes et à l’égalité.)
Le spectacle ‘Continuons de gravir les pentes » est né d’une rencontre entre Nane et Lucie Aubrac. Il relate ses principaux faits de résistance durant la seconde guerre mondiale. Lucie et Raymond Aubrac nous feront l’honneur de leur présence le soir de la première au festival de théâtre d’Albi.
.« Les enfants d’Izieu » Une page sombre de notre histoire — celle de 44 enfants juifs assassinés — racontée dans le beau texte de Rolande Causse a donné naissance à ce spectacle accueilli par le théâtre municipal d’Albi, en présence de l’auteure.
